| CLOQUÉ, ÉE, adj. et subst. masc. A.− Adj. [En parlant de surfaces enduites ou de certaines matières] Qui présente des cloques. Peinture cloquée; nylon, papier, box-calf cloqué. L'égrenage (...) est une opération d'entretien qui consiste à unir les fonds d'une surface déjà peinte ou cloquée (E. Robinot, Vérification, métré et pratique des trav. du bât., t. 6, 1930, p. 25). − ARBORIC. [En parlant des feuilles] Qui est atteint de la cloque (cf. É.-A. Carrière, Encyclop. horticole, 1862, p. 112). B.− Subst. masc., TEXT. Étoffe de coton ou de soie, gaufrée de formes diverses. Les taffetas traversés d'une grosse laine à tricoter ont le relief des cloqués (Le Monde,26 juill. 1951, p. 9, col. 5). Prononc. : [klɔke]. Étymol. et Hist. 1. 1832 bot. « atteint de la cloque » (Lav.); 2. 1929 étoffe cloquée « étoffe gaufrée » (Lar. 20e); cloqué « id. » (ibid.). Dér. de cloque*; suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 5. |