| CLAYONNAGE, subst. masc. Claie formée de pieux et de branchages entrelacés servant à soutenir les terres, à fermer un passage ou à lutter contre l'action érosive des eaux sur les berges des rivières : 1. Partout des ruines, des déchets, des ordures; les murs s'effondrent; parfois les brèches ont été aveuglées par des clayonnages de paille et de roseaux.
Morand, Paris-Tombouctou,1929, p. 119. ♦ En clayonnage. Procédé qui consiste à construire un édifice léger à la manière d'une claie. Ses huttes en clayonnage (Verne, Le Tour du monde en 80 jours,1873, p. 74). ♦ P. ext. Simple clôture faite d'un assemblage de branches : 2. La vie était là, derrière un paillon. Je l'entendais jacasser, caqueter, rire. Canaris, poules d'eau (...) râles s'ébattaient en toute innocence. J'écartais le clayonnage. J'étais seul à les voir.
Cendrars, Les Confessions de Dan Yack,1929, p. 290. − P. méton. Action, manière de préparer cet ouvrage. Faire du clayonnage : 3. ... on faisait des embrasures dans le gazon et du clayonnage le long des rampes...
Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 445. Prononc. et Orth. : [klεjɔna:z]. Ds Ac. 1718-1932. Écrit avec 1 ou 2 n ds Ac. 1798. Écrit avec 2 n ds les éd. suiv. ainsi que ds le reste des dictionnaires. Étymol. et Hist. 1694 (Corneille). Dér. de clayon*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 6. |