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CLAUSULE, subst. fém.
A.− MÉTR. Disposition des mots à la fin d'un membre de phrase ou d'une phrase, destinée à créer un certain rythme quantitatif, tonique ou accentuel.
B.− MUS. Étendue de chaque ton ou mode, du grave à l'aigu.
Spéc. [En parlant du motet] :
... dans l'organum la teneur, dont au début les notes sont extrêmement étirées, se resserre assez brutalement et se rapproche, dans le verset, du rythme des voix organales. C'est précisément à partir de cet endroit, appelé clausule, que l'on pourra faire l'ablation des quelque vingt mesures sur lesquelles on adaptera des paroles et que sera constitué le motet. B. Gagnepain, La Mus. fr. du Moy.-Âge et de la Renaissance,Paris, P.U.F., 1968, p. 46.
Prononc. : [klozyl]. Étymol. et Hist. 1. 1323 clausele « condition, clause » (Charte ds Du Cange t. 2, p. 364a); 1468 clausule (Lettre de Louis XI, III, 218 ds Bartzsch) − xvies. ds Hug.; 2. 1552 « fin de phrase (puis de sentence ou de vers) » (Rabelais, Briefue declaration, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 3, p. 196, s.v. periode). Empr. au lat. class. clausula terme de rhétorique « fin de phrase », puis « conclusion, clause » en b. lat. juridique.