| CLAQUEMENT, subst. masc. A.− Action de claquer; le son bref qui en résulte. Le claquement d'une porte, d'un fouet; des claquements de dents, de langue, de mains (cf. claquer1). Parmi les claquements de mains et les clappements de langue (Maran, Batouala,1921, p. 82). − P. ext., poét. Choc rapide qui en résulte : ... mais si j'élevais le tête au-dessus du mur, la rumeur acharnée du large et les claquements du vent de mer venaient brusquement me gifler le visage.
Gracq, Le Rivage des Syrtes,1951, p. 174. B.− Emplois techn., PHYSIOL. 1. CARDIOLOGIE (pathol. cardiaque). Bruit sec perceptible à l'auscultation dans différentes régions du cœur. Claquement artériel protosystolique, claquement de fermeture de la mitrale, claquement d'ouverture de la mitrale, claquement péricardique (...) claquement valvulaire (Méd. Biol.t. 11970).Claquement de l'oreillette (R.-T.-H. Laennec, De l'Auscultation médiate,t. 2, 1819, p. 232). 2. SP. Claquement tendineux (cf. claquage, claquer1). ,,Bruit que fait la rupture du muscle plantaire grêle au mollet et qui réalise le classique « coup de fouet »`` (Lar. Méd. t. 1 1971). Prononc. et Orth. : [klakmɑ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1552 (Ch. Estienne, Dict. latin d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 456). Dér. de claquer1*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 324. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 69, b) 539; xxes. : a) 593, b) 672. |