| CITOYENNETÉ, subst. fém. Qualité de citoyen. Citoyenneté de l'Union française (G. Vedel, Manuel élémentaire de dr. constitutionnel, 1949, p. 573); citoyenneté européenne (Petit manuel du Conseil de l'Europe, 1951, p. 49); citoyenneté universelle (G. Scelle, Le Fédéralisme européen, 1952, p. 16). Comme peuple, nous ne sommes pas préparés pour la citoyenneté américaine (E. Montégut, Revue des Deux-Mondes,15 juin 1876, p. 815 ds Littré).Tantôt la citoyenneté avait été identifiée à la nationalité, tantôt elle se confondait avec l'électorat (G. Vedel, Manuel élémentaire de dr. constitutionnel,1949, p. 340).Synon. usuel nationalité :Les autres Français musulmans sont appelés à recevoir la citoyenneté française. L'Assemblée Nationale Constituante fixera les conditions et les modalités de cette accession.
De Gaulle, Mémoires de guerre,1956, p. 558. Rem. Attesté ds Besch. Suppl. 1845 qui précise ,,Omiss. des dictionnaires``, ds Littré qui l'enregistre comme néol., ds Guérin 1892, Dub., Rob., Quillet 1965 et Lar. 20e, Lar. encyclop. Prévu à la nomenclature de la 9eéd. du dict. de l'Ac. (cf. Dupré Lex. 1972). Prononc. : [sitwajεnte]. Étymol. et Hist. 1783, 19 août (Cour. de l'Europe [XIV, p. 118] ds Proschwitz Beaumarchais, p. 221 : Notre citoyenneté ou droit de cité [Citizenship] dans les États-Unis est notre caractere national. Notre citoyenneté dans un des États, n'est qu'une distinction locale). Dér. de citoyen* au sens de « membre d'un état considéré du point de vue de ses droits »; suff. -eté (-ité*). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Darm. 1877, p. 114. − Glättli (H.). Vox rom. 1952, t. 12, pp. 386-387. − Gohin 1903, p. 245. |