| CIRCONVOISIN, INE, adj. Le plus souvent au pluriel. [En parlant de lieux et p. ext. de pers. considérées collectiv.] Situé tout autour. Les peuples circonvoisins (Amiel, Journal intime,1866, p. 118).Mounnezergues avait fini son bouchonnage quotidien de la chapelle et du jardin circonvoisin (Queneau, Pierrot mon ami,1942, p. 142):L'hacienda de San-Bernardino
Elle est bâtie au centre d'une verdoyante vallée arrosée par une multitude de petits ruisseaux venus des montagnes circonvoisines
Cendrars, Du Monde entier au cœur du monde,1957, p. 133. − Plus rare. [En parlant de choses quelconques] M. Bard étudie son dossier et met le nez dans les scellés circonvoisins (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 307). Rem. 1. On rencontre l'adj. suivi d'un compl. déterm. prép. à : Un auteur, des mieux informés (...) de choses circonvoisines à notre sujet (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 105). 2. On rencontre ds la docum. le dér. circonvoisiner, verbe trans. Être situé tout autour (d'un lieu). Les baraquements tout neufs qui circonvoisinent les ports (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 263). Prononc. et Orth. : [siʀkɔ
̃vwazε
̃], fém. [-in]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1387 circonvoisin (Trésor des Chartes du Comté de Rethel, II, p. 342, 21 ds Runk., p. 150); ca 1434 circumvoisin (Advis à Isabeau de Bavière, B.N. 1223, fo9b ds Gdf. Compl.), graphie plus rare; encore en 1944 (Queneau, Loin de Rueil, p. 103). Empr. au lat. médiév. circumvicinus « id. » (subst. circavicinus « voisin, habitant local » en 873 ds Nierm.), composé de circum (élément préf. circum-*) et de vicinus (voisin*). Fréq. abs. littér. : 31. |