| CHÈNEVOTTE, subst. fém. BOT. Partie ligneuse du chanvre séparée après teillage de la fibre et utilisée pour la production de cellulose : ... au clair de la lune qui était entrée dans la chambre et l'illuminait comme une flambée de chènevottes, ils se regardaient, assis sur leur lit, tout pâles de lune et d'effroi.
Renard, Journal,1899, p. 516. Rem. La plupart des dict. gén. enregistrent le dér. chènevotter, verbe intrans. Pousser en rameaux aussi minces que ceux de la chènevotte. Les vignes n'ont fait que chènevotter cette année (Ac.). Prononc. et Orth. : [ʃ
εnvɔt]. Ds Ac. 1694-1932. Ac. 1694-1762 : chenevotte. Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834 et Gattel 1841 écrivent chenevotte sans accent grave qu'ils transcrivent avec 2 [ə] muets. Étymol. et Hist. 1461-62 chenevotte (Villon, Testament, éd. L. Thuasne, 529). Dér. du rad. de chenev[is]*, chenev[ière]*; suff. -otte* (Nyrop t. 3, § 289, 1). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Goug. Mots t. 2 1966, p. 125. |