| CHRYSOPRASE, subst. fém. MINÉR. Calcédoine de couleur vert pâle due à des traces de nickel. C'était une émeraude carrée, (...) du vert laiteux de la chrysoprase (J. Lorrain, M. de Phocas,1901, p. 138).Prononc. et Orth. : [kʀizɔpʀ
ɑ:z]. Ds Ac. 1762, s.v. chrysophrase; ds Ac. 1798-1932 sous la forme moderne. Ac. Compl. 1842, s.v. chrysoprasis ou chrysoprasus, renvoie à chrysoprase. Étymol. et Hist. Ca 1120 grisoprase (Voyage de S. Brendan, éd. E.G.R. Waters, 1690); 1remoitié xiies. crisopras (Lapidaire de Marbode, 113 ds T.-L.); 1622 chrysoprasus (René François, Merveilles de nature, 4eéd., 190 ds IGLF.); 1688 chrysoprase (Miège). Empr. au lat. impérial chrysoprasus « chrysoprase » composé de χ
ρ
υ
σ
ο
́
ς « or » et de π
ρ
α
́
σ
ο
ν « poireau ». Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 263. |