| CHRYSOCALE, CHRYSOCALQUE, subst. masc. Alliage de cuivre, de zinc et d'étain en proportions variables et ayant l'aspect de l'or. Une montre attachée par une chaîne en chrysocale (Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes,1844, p. 127).Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. chrysocalé, ée. Qui est recouvert d'un objet en chrysocale. La poitrine chrysocalée d'une énorme croix (E. et J. de Goncourt, Journal, 1878, p. 1215). Prononc. et Orth. : [kʀizɔkal], [-kalk]. Chrysocale empl. comme vedette ds Ac. 1835-1932, ainsi que ds Gattel 1841, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Guérin 1892 et Quillet 1965; mentionné ds Besch. 1845 et DG. Var. chrysocal comme vedette ds Lar. encyclop.; mentionnée ds Besch. 1845 et Lar. Lang. fr. Chrysocal(e) est considéré comme une altération de chrysochalque (cf. p. ex. Nouv. Lar. ill. ou DG). La forme chrysoc(h)alque est empl. comme vedette parallèlement à chrysocale ds Ac. 1932, DG, Lar. 20e, Lar. encyclop. et Quillet 1965; elle est empl. comme vedette, seule, ds Land. 1834 et Besch. 1845. Elle s'écrit avec 2 h ds tous ces dict. sauf Ac. 1932 ainsi que Besch. 1845 et Lar. Lang. fr. qui écrivent chrysocalque; pour la disparition du second h, cf. cht(h)onien. Quillet 1965 réserve à cette orth. une vedette de renvoi à l'orth. comportant 2 h. Noter que Littré, Lar. 19e-Nouv. Lar. ill. distinguent sémantiquement chrysocale « composition qui imite l'or » et chrysochalque « alliage de cuivre et d'or ». Lar. 19esignale encore en minér. les var. chrysocole ou chrysocolle et Nouv. Lar. ill. l'abrév. chryso. Étymol. et Hist. [1372 crisocane (J. Corbichon) d'apr. Bl.-W.1-5, Dauzat et Lar. Lang. fr.] A. 1819 chrysocalque (Boiste). B. 1825 chrysocale (Balzac, Code des gens honnêtes, p. 6 cité par Hollyman et Wexler ds Fr. mod. t. 22, p. 202). A composé de l'élément préf. chryso-* et du gr. χ
α
λ
κ
ο
́
ς « cuivre ». B altération de A. Fréq. abs. littér. Chrysocale : 8. |