| * Dans l'article "CHOURINER,, verbe trans." CHOURINER, verbe trans. Vx et arg. Tuer (ou blesser) à coups de couteau. Synon. suriner.Mon premier métier a été d'aider les équarrisseurs à égorger les chevaux à Montfaucon (...) Quand j'ai commencé à chouriner ces pauvres vieilles bêtes (Sue, Les Mystères de Paris,t. 1, 1842-43, p. 84; cf. aussi Maupassant, Contes et nouvelles, t. 2, Le Champ d'oliviers, 1890, p. 95).Rem. Attesté ds Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr., Rob., Quillet 1965. Prononc. et Orth. : [ʃuʀine]. La majorité des dict. gén. signale qu'il s'agit d'une var. de suriner. Étymol. et Hist. 1828-29 (F. Vidocq, Mémoires de Vidocq, t. 2, p. 289). Dér. de chourin*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. DÉR. 1. Chourinade, subst. masc.,néol. d'aut. Action de tuer (ou blesser) au couteau. J'ai payé mes chourinades en allant quinze ans au pré [aux galères] (Sue, Les Mystères de Paris,t. 1, 1842-43p. 15).− 1reattest. 1842 id.; de chouriner, suff. -ade*. 2. Chourineur, subst. masc.,vx et arg. Celui qui tue (ou blesse) à coups de couteau. Bref, nul forçat aux galères n'était pire que ce chourineur redevenu libre (L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 260).Attesté comme chouriner.− [ʃuʀinœ:ʀ]. La majorité des dict. gén. signale qu'il s'agit d'une var. de surineur. − 1reattest. 1842 (Sue, op. cit., p. 411, le Chourineur étant le surnom d'un assassin repenti et généreux); de chouriner, suff. -eur2*. |