| CHIPOTAGE, subst. masc. Familier A.− Action de manger du bout des dents, lentement et sans appétit. Rem. Sens attesté ds Dub. et Lar. Lang. fr. B.− 1. Marchandage long et mesquin. Florent s'étonnait du calme des maraîchères (...) dans ce chipotage bavard des halles (Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 615). 2. P. ext. Discussion ou dispute futile et mesquine; fait de perdre son temps pour des vétilles. Recta. Jamais de chipotage, et séance tenante (Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 258): C'est ce que ne comprennent pas la plupart des types qui se marient : les scènes, les chipotages, les vacheries, ça sert à quoi?
P. Vialar, La Mort est un commencement,Le Bal des sauvages, 1946, p. 71. Prononc. : [ʃipɔta:ʒ]. Étymol. et Hist. 1671 (Mmede Simiane, Lettres ds Sévigné, 151 ds DG : chipotages entre cohéritiers). Dér. de chipoter*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 3. |