| CHICANERIE, subst. fém. Fait de chicaner (cf. chicaner I A). − P. méton. (souvent au plur.). Petite chicane; manifestation d'un goût pour la chicane. Les chicaneries d'un frondeur décidé à épiloguer sur tout (A. Pommier, De l'Athéisme et du déisme,1857, p. 85).L'inanité des chicaneries de mauvaise foi (Courteline, Messieurs-les-Ronds-de-cuir,6etabl., 1, p. 216): Je ne veux pas être fourrée dans trente-six procès à la fois. Je les déteste (...) et cela me donne, à mon début dans la carrière dramatique, une apparence de chicanerie qui m'est désagréable.
G. Sand, Correspondance,t. 3, 1851, p. 231. Prononc. et Orth. : [ʃikanʀi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. xves. chiquanerie « chicane » (Basselin, XXXIII ds Littré), attest. isolée; repris par Thierry 1564; 1851, 9 janv. « goût pour la chicane » (G. Sand, supra ex.). Dér. de chicaner*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 1. |