| CHEVRILLARD, subst. masc. Petit du chevreuil. Poser des collets à chevrillards (Giono, Le Grand troupeau,1931, p. 201):[Charles à Pauline] − ... En ce moment ils [les brocards] sont roux à plein, mais en hiver ils sont gris-brun (...) À six mois, le faon que tu as vu va devenir un chevrillard et les bosses vont lui pousser sur la tête.
P. Vialar, Le Fusil à deux coups,1960, p. 198. Prononc. et Orth. : [ʃ
əvʀija:ʀ]. Ds Ac. 1740-1932. Gattel 1841 écrit chevrillar. Étymol. et Hist. 1739 (Dons de Comus, p. 197 d'apr. Rouvier ds Fr. mod. t. 24, p. 135). Prob. pour *chevreuillard, dér. de chevreuil*, peut-être d'apr. chevrille « chevreau femelle » (1596 ds Hulsius); cf. a. prov. chabrillo (FEW t. 2, p. 295b). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Quem, 2es. t. 1 1970. |