| CHEVILLETTE, subst. fém. A.− [P. allus. au conte de Perrault, le Petit Chaperon rouge] Petite cheville. La chevillette de la porte (Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 20). − Spéc., CH. DE FER. Sorte de clou rond servant à fixer le coussinet (du rail) sur la traverse en bois (Ch. Bricka, Cours de ch. de fer, t. 1, 1894, p. 307). B.− P. anal. Pièce longue et ronde que l'on fiche en terre pour tendre un cordeau (cf. F. Fabre, Lucifer, 1884, p. 84 et P. Arène, Contes de Paris et de Provence, 1887, p. 132). Prononc. et Orth. : [ʃ(ə)vijεt]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1276-77 anat. « petite cheville » (Adam, Jeu de la Feuillée, éd. E. Langlois, 148), seulement en a. fr. et m. fr. ds Gdf. Compl.; 2. 1275-85 charpent. (Adenet Le Roi, Cleomadès, éd. A. Henry, 1621). Dér. de cheville*; suff. -ette*. Fréq. abs. littér. : 3. |