| CHEMISAGE, subst. masc. TECHNOL. Action de garnir (quelque chose) d'un enduit, d'une enveloppe ou d'un revêtement protecteur. Chemisage d'un canon, d'un conduit, d'un cylindre de moteur. On procède au chemisage ou coffrage de la galerie. Cette opération consiste à garnir la paroi fissurée d'un revêtement étanche (J.-N. Haton de La Goupillière, Cours d'exploitation des mines,1905, p. 1353).− P. méton. Garniture protectrice. Chemisage de maçonnerie, de métal. Le chemisage extérieur du sondage est crépiné pour permettre l'introduction de l'eau douce (J. Stocker, Le Sel,1949, p. 54). Prononc. : [ʃ(ə)miza:ʒ]. [ə] muet ds Lar. Lang. fr.; [ə] muet facultatif ds Pt Rob. Cf. chemin. Étymol. et Hist. 1892 (A. Croneau, Constr. pratique des navires de guerre, t. 2, p. 162). Dér. de chemiser*; suff. -age*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 30. |