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CHARGER, verbe trans.
I.− Mettre quelque chose ou quelqu'un sur.
A.− [La visée dominante est celle de transport] Mettre (ce que l'on doit transporter) sur.
1. [Le compl. d'obj. désigne l'être (homme ou animal) ou la chose (véhicule, navire, etc.) qui effectue le transport] Une équipe de débardeurs qui chargeaient une péniche (G. Duhamel, Confession de minuit,1920, p. 24).Les cochers chargent leurs camions (Dabit, L'Hôtel du Nord,1929, p. 59).Aucun port de la côte ne possédait des hommes aussi parfaitement organisés pour décharger et charger les navires (Hamp, Vin de Champagne,1909, p. 193):
1. Pendant qu'on faisait les malles et qu'on chargeait la voiture, nous partîmes avec les mulets et les guides. Lamartine, Raphaël,1849, p. 212.
SYNT. Charger un âne, un chameau, un mulet; charger un porteur; charger une charrette, une voiture, un cargo.
MAR. Charger un navire à fret*.
Loc. proverbiale. Charger le baudet :
2. ... les intendants du roi sont tout et font tout; ils mettent les impositions comme ils veulent, ils chargent le baudet tant et plus; ... Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 65.
Emploi pronom. Gondran passe sa bêche dans la courroie du carnier et se charge (Giono, Colline,1929, p. 47).
[Avec un compl. second. désignant ce que l'on doit transporter] Charger une charrette de ciment. Fabio (...) acheta des vaisseaux et les chargea de sel (...) qu'il vendit dans les villes de l'Adriatique (A. France, Le Puits de Ste Claire,1895, p. 264).
Spéc., POSTES ET TÉLÉCOMM. Charger une lettre de valeurs ou, p. ell., charger une lettre. Y enfermer des valeurs et la faire enregistrer à la poste.
2. [Le compl. d'obj. désigne la chose ou la pers. que l'on doit transporter] Charger sur/dans.Un gros garçon niais et rose, en bras de chemise, chargeait des malles sur un omnibus d'hôtel (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 9).Des Allemands (...) chargeaient dans des wagons les caisses de tissus de l'usine Villard (Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 316).
SYNT. Charger des marchandises sur un âne, un navire; charger du bois, du foin sur une charrette; charger un gros sac sur ses épaules.
[Le suj. désigne un navire] Recevoir, embarquer (des marchandises). Un petit bâtiment à deux mâts, qui vraisemblablement chargeait du riz pour la Chine (Voyage de La Pérouse,t. 2, 1797, p. 335).Les cargos qui viennent à Caen charger le minerai normand ont leurs dimensions limitées par les conditions d'accès du canal de Caen à la mer (H. Le Masson, La Mar.,1951, p. 71).
Emploi pronom. Ils se chargeaient de ballots qu'ils avaient peine à porter (Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1, 1823, p. 1082).
Charger (un client, un passager sur un véhicule). Prendre en charge*. « Voilà bien l'homme que j'ai chargé rue des Martyrs, et déposé gare de Lyon » (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Le Rendez-vous, 1889, p. 1112).Le chauffeur, (...) chargeait la clientèle de rencontre (Cocteau, Les Enfants terribles,1929, p. 175).
B.− [L'accent est mis sur le poids]
1. [Le compl. d'obj. désigne une chose ou une pers.]
a) Peser sur; mettre sous la charge d'un poids (parfois excessif). Monsieur le Maire voyagera seul et sans bagage afin de ne point charger le cheval (Hugo, Les Misérables,t. 1, 1862, p. 266).On pouvait charger le plancher, rien n'y fléchissait (Pesquidoux, Le Livre de raison,1928, p. 141).
P. métaph. :
3. ... une immense fatigue la chargeait [Léontine], qu'elle tirait derrière elle, comme une bête son fardeau. F. Carco, L'Homme traqué,1922, p. 88.
Charger l'estomac. Cette nourriture charge l'estomac (Ac. 1798-1932) :
4. On aura (...) l'attention de donner ces purgatifs en plusieurs prises, pour ne pas trop charger l'estomac à la fois. Geoffroy, Manuel de méd. pratique,1800, p. 160.
Spéc., littér. Charger de chaînes, de fers. Enchaîner; p. ext., emprisonner :
5. ... des brigands (...) virent les deux amants (...). Alors ils s'approchèrent d'eux, les chargèrent de liens et, les ayant attachés à la queue d'un âne, ils poursuivirent leur chemin. A. France, Balthasar,1889, p. 15.
6. S. Pierre Pascal, évêque de Jaën, après avoir employé tous ses revenus au rachat des captifs, et au soulagement des pauvres, passa chez les Turcs, où il fut chargé de fers. Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 2, 1803, p. 506.
Au fig. Charger la conscience :
7. Écoute, Paul, voilà ce que je voulais dire à un prêtre; car c'est la seule chose qui charge ma conscience; écoutez il y a des moments de doute, où j'ai regardé ce duel comme un assassinat... A. Dumas Père, Paul Jones,1838, IV, 3, p. 183.
b) [Avec une idée d'abondance suffisante ou parfois excessive]
Recouvrir abondamment; remplir. Blazius lui [à Dame Léonarde] chargeait son assiette et lui remplissait son gobelet jusqu'au bord (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 282).
[Avec un compl. second. introd. par de] Les arbres étaient chargés de fruits (Voyage de La Pérouse,t. 3, 1797, p. 189).L'hiver fut froid. Les carreaux, chaque matin, étaient chargés de givre (Flaubert, Madame Bovary, t. 1, 1857, p. 73).Des tables étaient chargées de boissons et de choses excellentes (R. Rolland, Jean-Christophe, L'Aube, 1904, p. 79).Les branches étaient chargées chacune d'une longue chenille de neige cristalline (Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 80):
8. Il va chercher dans un coin la petite table ronde, l'apporte sur le devant et la charge joyeusement de tout ce que contient le garde-manger, ... Hugo, Ruy Blas,1838, IV, 2, p. 417.
Au fig. :
9. Fabrice était bien bon de donner le simple nom de notes aux griffonnages infinis dont il avait chargé les marges (...) des œuvres de saint Jérôme. Stendhal, La Chartreuse de Parme,1839, p. 376.
Se charger de.Se garnir de. Les terrasses peu à peu se chargeaient de monde (Flaubert, Salammbô, t. 1, 1863, p. 119).
Au fig. :
10. Henri descendit l'allée centrale à la recherche d'une place, et sur son passage les visages se chargeaient de mépris haineux. S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 461.
Se charger de.Donner en abondance. Charger qqn de compliments, d'éloges, de bienfaits; charger qqn d'injures.
Charger qqn de coups. L'accabler de coups.
COMM. Charger un compte. En grossir le montant. Cette maison a la réputation de charger ses comptes (Ac.1835-1932).
2. P. anal.
a) Au fig., ART et LETTRES.. Exagérer le caractère, les traits de quelqu'un ou de quelque chose. Les caractères sont trop chargés dans ce roman (Ac.1835-1932).L'outrance du vocabulaire, l'hyperbole et l'emphase chargèrent le style sans mesure (G. Lefebvre, La Révolution fr.,1963, p. 594).
ARTS FIGURATIFS. Représenter d'une manière outrée et bouffonne les traits d'une personne pour la rendre ridicule. Charger un portrait (Ac. 1835-1932) :
11. Quant à moi, il [Dantan] m'a chargé sur ma grosseur. J'ai l'air de Louis XVIII. Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 1, 1850, p. 244.
THÉÂTRE. Interpréter (un rôle) avec exagération; jouer d'une manière outrée. Dailly, grisé par son succès, chargeait son rôle d'une façon odieuse, ajoutait des mots au texte (E. et J. de Goncourt, Journal,1892, p. 208).
Absol. Au théâtre à Venise tous les acteurs chargent horriblement; peut-être cela est-il nécessaire pour un parterre italien (Taine, Voyage en Italie,t. 2, 1866, p. 295).
b) DR. Déposer contre, accuser. Les témoins, les dépositaires le chargent beaucoup (Ac.1835-1932).Pourquoi ces hommes ont-ils entrepris de charger l'innocent et d'innocenter le faussaire? (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 137):
12. ... le juge entra en conflit avec eux, avec Berthe surtout très âpre contre l'assassinée, son ancienne amie, qu'elle chargeait abominablement, ... Zola, La Bête humaine,1890, p. 274.
Emploi pronom. Il y eut de scandaleux débats, où les deux frères se chargeaient l'un l'autre d'une manière infâme (G. Sand, Mauprat,1837, p. 371).
Se charger.S'accuser :
13. − Il vous roule (...) Vous n'êtes pas de force, grommelait le général. [Le juge :] − Mais au contraire, mon cher duc (...) il semble faire exprès de se charger, de s'accabler. C'est inexplicable. A. Daudet, La Petite paroisse,1895, p. 297.
Se charger de :
14. La vedette principale répond à voix insaisissable, se charge de cinq, de six crimes, et referme ses longues paupières, bien ornées de cils. Colette, Belles saisons,Mes cahiers, 1941, p. 205.
3. Au fig. [Le poids est une obligation]
a) [L'obligation est un dû matériel; avec un compl. second. désignant l'obj. de l'obligation] Imposer une condition ou une obligation onéreuse. Charger un peuple, un pays d'impôts (Ac. 1835-1932).
b) [L'obligation est une responsabilité; avec un compl. second. désignant l'obj. de la responsabilité]
Charger qqn de (+ inf. ou subst.).Lui confier la responsabilité, la mission ou le soin de. Charger un avocat d'une cause (Ac. 1835-1932); charger le préfet de faire régner l'ordre. Le roi mon maître me chargea d'ambassades et missions délicates qui me tinrent longtemps à l'étranger (Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 441):
15. ... un petit huissier minable, qu'on chargeait des corvées dont son confrère de Cloyes ne voulait pas, ... Zola, La Terre,1887, p. 331.
16. Le premier ministre, (...) et le secrétaire d'état au budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal Officiel de la République française. L'Amén. du terr.,1964, p. 30.
Être chargé de qqn.En avoir la responsabilité, en prendre soin. Bref, il était chargé d'une femme et de quatre enfants, et toute sa fortune était dans sa tête (A. France, Le Génie latin,1909, p. 170).
Se charger de (+ inf. ou subst.).Prendre sur soi la responsabilité ou le soin de quelque chose ou de faire quelque chose. Voulez-vous vous charger de transmettre cette réponse (Hugo, Correspondance,1867, p. 32).Ulrich Kunsi se chargeait des nettoyages, des lavages (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, L'Auberge, 1886, p. 1077).Beaucoup de banques se chargent de gérer les fortunes de leur clientèle (F. Baudhuin, Crédit et banque,1945, p. 176):
17. ... il a dit à Monsieur de Chandour que s'il arrivait malheur à son gendre, il se chargeait de le venger. Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 148.
Souvent iron. ou p. plaisant. Se charger de qqn ou de qqc.En faire son affaire. Et l'oie parut, fumante, dorée (...). « Permettez-vous, dit le curé, que je me charge de cet animal? » (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Les Rois, 1887, p. 299).
Expr. proverbiale. Mon Dieu, délivrez-moi de mes amis; je me charge de mes ennemis.
Se charger de qqn.S'occuper de son entretien, assurer sa subsistance :
18. « Pour moi, je n'ai pas de bonheur à sacrifier (personne ne m'a jamais aimée) aussi serais-je bien heureuse de rencontrer un homme qui veuille se charger de moi et de ma famille, ... » Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Une Lettre, 1885, p. 581.
4. [Avec en outre une idée d'élan hostile; le compl. d'obj. désigne une pers.]
a) Domaine milit. ou policier.Se précipiter de tout son poids sur, s'abattre avec impétuosité, avec violence et brutalité sur. Le colonel français, à la tête d'une poignée de ses hussards venait de charger le régiment de uhlans (Ponson du Terrail, Rocambole,t. 4, Les Exploits de Rocambole, 1859, p. 378).
Emploi pronom. Ainsi paroissent les deux armées (...) prêtes à se charger avec furie (Chateaubriand, Les Natchez,1826, p. 268).
Emploi intrans. Charger sur.La veille, la police avait dû charger sur des manifestants, dans les chantiers du métro (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 263).
b) P. ext. Il observa le petit taureau qui joyeusement chargeait le picador (Montherlant, Les Bestiaires,1926, p. 421).
Emploi intrans. Le Doré [un taureau] piétinait la terre. Il n'avait plus l'intention de charger ouvertement. Il méditait dans sa colère (Giono, Batailles dans la montagne,1937, p. 194).
SP. [Dans certains sp. d'équipe (football, basket, etc.)] . Effectuer une charge (cf. charge I B 2 b) :
19. Qu'on me passe [un ballon] ou me dribble, que je sois terrestre, aérien ou morceau d'athlète emporté, j'imprime leur direction à tous les regards, à tous les muscles, à l'avant qui me suit, au demi qui me brusque, au trois-quarts qui me ravit; charge, croche, et ne m'abandonne que lorsqu'il bascule... A. Arnoux, Suite variée,1925, p. 47.
c) Au fig. Attaquer, critiquer avec violence. Britannicus, la pièce des connaisseurs, son demi-échec, les préfaces qui chargent furieusement le vieux Corneille (Mauriac, La Vie de Jean Racine,1928, p. 74).
Emploi abs. :
20. Le communiste chargea : − (...) je travaille. Si tous les bourgeois en faisaient autant, au lieu de rester improductifs, donc parasites, nous n'en serions pas où nous en sommes. H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 224.
II.− [L'accent est mis sur la quantité plus ou moins déterminée en vue du fonctionnement de qqc.] Mettre quelque chose dans un dispositif; le garnir, le munir de ce qui est nécessaire.
SYNT. Charger un poêle, un four; charger un trou de mine; charger un condensateur, une batterie d'accumulateurs; charger un fusil, un canon; charger un appareil de photo, une caméra, un stylo; charger sa pipe.
Spéc., vx. Charger en douze temps. Effectuer la charge en douze temps :
21. ... il [Fabrice] ne sait pas charger son fusil ni en douze temps ni à volonté. C'est moi qui ai chargé le coup qui a descendu le Prussien. Stendhal, La Chartreuse de Parme,1839, p. 76.
Spéc., TECHNOL. Incorporer une substance, généralement lourde et de bas prix, à certaines matières (soie, papier, caoutchouc, etc.) pour leur donner plus de poids ou de consistance. On charge la soie pour lui donner du poids (surtout pour la soie décreusée), de la raideur (C. Blanquet, Technol. des métiers de l'habill.,1948, p. 22).
Rem. Certains dict. du xixes. enregistrent le subst. masc. chargeage, mines. ,,Excavation servant à recevoir les produits des tailles et à les expédier à la surface`` (Littré).
Prononc. et Orth. : [ʃaʀ ʒe]. Ds Ac. 1694-1932. Fait partie des verbes dont le g prend un e devant a ou o : nous chargeons, je chargeais. Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1100 carger « mettre sur une personne, un animal, un véhicule quelque chose de pesant » (Roland, éd. J. Bédier, 32); 1606 part. passé adj. (Nicot); b) 1671 hérald. chargé « en parlant des pièces sur lesquelles il y en a d'autres » (Pomey); c) 1831 lettre chargée (Lamartine, Correspondance, p. 111); 1835 paquet chargé (Ac.); 2. 1160-74 chargier « placer, mettre quelque chose (sur une bête de somme) pour être porté » (Wace, Rou, 4980 ds Keller, p. 220a); 3. a) 1167 « (de la terre) porter, être chargé de (fruit...) » (G. D'Arras, Ille et Galeron, éd. W. Foerster, 1489 ds T.-L.); b) 1929 fam. « (d'un cocher) prendre (un client) en charge » (Lar. 20e); 4. a) ca 1180 [ms. xiiies.] part. prés. adj. c(h)argant « lourd, pesant (au physique) » (Partonopeus de Blois, éd. J. Gildea, 3245, var. des mss A et G); 1611 charger « peser sur, constituer une charge (domaine physique) » (Cotgr.); b) 1283 part. prés. adj. chargeant fig. « pénible, importun » (Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. A. Salmon, chap. 1, § 31), qualifié de ,,vieilli`` ds Littré ; c) 1690 id. « lourd à l'estomac, indigeste » (Fur.). B. 1. 1564 arm. « charger (une arme à feu) » (J. Thierry, Dict. fr.-lat., Paris : charger une arquebuse); 2. 1752 « charger (une chaudière, un fourneau) » (Trév.); 3. 1814 électr. « charger (une batterie) » (Nysten). C. 1. a) 1573 « surcharger, couvrir abondamment quelqu'un ou quelque chose de quelque chose, mettre sous le poids d'une chose lourde à porter » (Garnier, Hippolyte, 834, t. II, p. 33); b) 1611 temps chargé (Cotgr.); 2. a) 1676 part. passé portrait chargé (Félibien Dict., p. 520); b) 1704 « exagérer » (Trév.); 3. 1299 chergier « imposer une contribution » (Morlet, p. 121); 4. « fournir des preuves contre quelqu'un, l'accuser » [fin xiies.? Girbert ds Gdf. Compl., sans réf.] D. 1. Ca 1150 charger qqc. à qqn « confier quelque chose à quelqu'un » (Wace, Saint-Nicolas, éd. E. Ronsjö, vers 589) − xvies. ds Hug.; 2. a) 1538 charger qqn de qqc. (R. Estienne, Dictionarium Latino-gallicum, Paris d'apr. FEW t. 2, p. 416); b) 1790 subst. chargé d'affaires (Marat, Les Pamphlets, Appel à la Nation, p. 137); c) 1866 subst. chargé de cours (Lar. 19e). E. Ca 1195 « attaquer » (Ambroise, Guerre sainte, 6258 ds T.-L.). Du b. lat. carricare « charger » attesté au vies. sous la forme syncopée carcare, Loi Salique ds Mittellat. W. s.v., 309, 36; dér. de carrus (char*). Fréq. abs. littér. : 4 122. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 046, b) 6 255; xxes. : a) 4 834, b) 5 266. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 112, 150, 224. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 263. − Rog. 1965, p. 94, 136.