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CHAPELIER, IÈRE, subst.
A.− Celui, celle qui fait ou vend des chapeaux :
1. Ils [Bouvard et Pécuchet] reculèrent devant la dépense « d'un de ces chapeaux qui se plient, et qui portent le nom du chapelier Gibus, leur inventeur ». Flaubert, Bouvard et Pécuchet,t. 1, 1880, p. 88.
2. À ma première sortie dans les rues de la ville, je tombai en arrêt devant la boutique d'un chapelier, c'est-à-dire, plus particulièrement, devant un coquin de petit chapeau... Gide, Ainsi soit-il,1951, p. 1197.
Emploi adj. Maître, ouvrier chapelier. Claude, pendant deux ans, s'était consumé d'amour pour une apprentie chapelière (Zola, L'Œuvre,1886, p. 40).
B.− Malle chapelière ou chapelière. Malle à compartiments pour les chapeaux, les robes. Ce fut une bousculade effrénée dans les chambres, au grenier, partout. Jeanne avait descendu les chapelières (É. Estaunié, Bonne-Dame,1891, p. 45).
Prononc. et Orth. : [ʃapəlje], fém. [-jε:ʀ]. Pour la maintenance de [ə] muet, cf. chamelier et chancelier. Ds Ac. 1694-1878 au masc. et au fém., ds Ac. 1932 au masc. uniquement. Étymol. et Hist. 1. Ca 1210 subst. masc. capelier « personne qui fait des couronnes de fleurs » (Reclus de Molliens, Miserere, éd. van Hamel, 195, 9 ds T.-L.) − 1614 (Hulsius, Dict. françois-alemand...); 2. ca 1268 subst. masc. « personne qui fabrique des chapeaux », 1299 subst. fém. chapeliere (E. Boileau, Métiers, éd. G. B. Depping, p. 248; Ordonnances comm.-mét., ibid., 384); 1611 adj. (Cotgr.); 3. 1877 [malle] chapelière (Gaz. des Trib., 11 févr., p. 145, 4ecol. ds Littré). Dér. de l'a. fr. chapel (chapeau*); suff. -ier*. -ière*. Fréq. abs. littér. Chapelier : 147. Chapelière : 2. Bbg. Lew. 1960, p. 210.