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CHAPARDAGE, subst. masc.
Familier
A.− [Au sing., précédé de l'art. défini, ou sans art.] Action de chaparder*. Synon. plus rares chaparderie (dér. sous chaparder, sens a), chapardise (cf. chaparder, rem.).Jules exposa ses pauvres péchés. De la jalousie, du chapardage, de la cruauté (Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein,1944, p. 138).Mieux alimentés parce qu'ils avaient désormais des possibilités nombreuses de chapardage et de « commerce » (Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 181).
Fig., rare :
Tout avocat qu'il était, mon interlocuteur partageait à peu près mon avis et partait de là pour me signaler le chapardage, − c'était le mot dont il se servait, − le chapardage de tout le bas du palais. Il me montrait tous les avocats de deux sous, tous les avocats sans cause, tous les avocats sans talent et sans honorabilité, aidés, poussés par Crémieux dans la curée des places de la haute administration. E. et J. de Goncourt, Journal,1871, pp. 734-735.
B.− Au sing. ou, le plus souvent, au plur. Résultat de cette action, petit vol, larcin. Synon. chaparderie (dér. sous chaparder, sens b).Nous ne parlons pas des « chapardages » dans les chambrées (Hogier-Grison, Les Hommes de proie,Le Monde où l'on vole, 1887, p. 234).Ses quotidiens chapardages (F. Carco, Montmartre à vingt ans,1938, p. 87).Pas un vol, pas un attentat aux possessions, aux héritages légitimes, pas un chapardage (A. Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 15).
Rem. Selon Ch.-L. Carabelli, le terme ne s'emploierait pas dans la lang. milit. lorsque le vol porte sur de l'argent.
Prononc. : [ʃapaʀda:ʒ]. Étymol. et Hist. 1871, 31 janv., supra ex. Dér. de chaparder*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4.