| * Dans l'article "CHANTOURNER,, verbe trans." CHANTOURNER, verbe trans. ARCHIT. ,,Évider, découper différentes matières et spécialement le bois, suivant un contour donné`` (J. Adeline, Lex. des termes d'art, 1884). Scie à chantourner. − Absolument : Si l'ouverture de la cheminée qu'on veut boucher avec ce châssis présente des courbures ou des saillies, on trace, puis on chantourne comme il convient, ...
Nosban, Nouv. manuel complet du menuisier,t. 2, 1857, p. 2. − P. métaph. Est-ce qu'il [des Esseintes] connaissait un homme (...) dont l'âme fut assez chantournée pour comprendre Mallarmé et aimer Verlaine? (Huysmans, À rebours,1884, p. 285). Prononc. et Orth. : [ʃ
ɑ
̃tuʀne], (je) chantourne [ʃ
ɑ
̃tuʀn]. Ds Ac. 1740 et 1762 uniquement sous la forme chantourné subst. fém.; ds Ac. 1798-1878 sous la forme de l'inf. et du subst. fém.; ds Ac. 1932 uniquement sous la forme de l'inf. Étymol. et Hist. 1611 « sinuer comme un ruisseau » (Cotgr.); 1694 menuis. (Corneille). Composé de chant2* et de tourner*. Fréq. abs. littér. : 1. DÉR. Chantournement, subst. masc.,menuis. Découpage d'un profil sur une pièce de bois (cf. E. Robinot, Vérification, métré et pratique des travaux du bâtiment, 1928, p. 36). Ensemble des sinuosités que forment les cintres d'un ouvrage (cf. Nosban, Nouv. manuel complet du menuisier, t. 2, 1857, p. 261). − [ʃ
ɑ
̃tuʀnəmɑ
̃]. − 1resattest. 1611 (Cotgr.), 1803 (Boiste); de chantourner, suff. -ment1*. − Fréq. abs. littér. : 1. |