| * Dans l'article "CHANFREIN2,, subst. masc." CHANFREIN2, subst. masc. TECHNOLOGIE A.− Petite surface oblique, obtenue en abattant l'arête vive d'une pierre, d'une pièce de bois ou de métal. Tailler un chanfrein : Il est également sage d'abattre pour les remplacer par des chanfreins, les arêtes des pierres de taille qui forment l'encadrement des baies...
Ch. Bricka, Cours de ch. de fer,t. 1, 1894, p. 232. B.− Creux de forme conique pratiqué dans une pièce d'horlogerie. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. et ds Quillet 1965. Prononc. et Orth. : [ʃ
ɑ
̃fʀ
ε
̃]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. xves. arch. (Glossaire de l'histoire de Paris ds La Curne). Déverbal de chanfraindre « tailler en biseau » (1321 cité ap. J. Richard, Comtesse Mahaut, 400 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 302), composé de chant2* et de fraindre « briser » (Roland ds Gdf.), du lat. frangere « id. ». DÉR. Chanfreiner, verbe trans.Tailler en chanfrein. Machine à chanfreiner. Aussitôt qu'on découvre dans une chaudière une fente (...), il faut couper la partie détachée et en chanfreiner les bords avec soin (L. Ser, Traité de phys. industr.,t. 2, 1890, p. 240).Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. chanfreinage. Exécution d'un chanfrein. Les chanfreinages que l'on exécute sur les bords des cassures et qui sont destinés à faire pénétrer la soudure vers le cœur de la pièce cassée (E. Ambroise, Pour le monteur mécanicien, 1949, p. 51). Attesté ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.− [ʃ
ɑ
̃fʀ
εne] ou [ʃ
ɑ
̃fʀe-]. [ε] ouvert ds Gattel 1841, Nod. 1844, Fél. 1851, Littré, DG, Passy 1914 et Lar. Lang. fr. [e] fermé ds Land. 1834 et Pt Rob. [ε] pour le lang. soutenu, [e] pour le lang. cour. ds Warn. 1968. Ds Ac. 1835-1932. − 1reattest. 1676 (Félibien, Dict., p. 517 : chamfrainer, couper de biais); de chanfrein2, dés. -er. BBG. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 33. − Mimin (P.). Les trav. du comité d'ét. des termes techn. fr. Paris, 1972, p. 25. |