| CERVELET, subst. masc. ANAT. Partie postérieure et inférieure de l'encéphale, située au-dessous et en arrière du cerveau, organe essentiel de la régulation motrice et de l'équilibration. Le cervelet n'intervient pas dans les processus mentaux (Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 111):1. Je perds parfois le sens de la verticalité, qui est dans le cervelet. Même dans mon lit, il me semble que ma tête tombe à gauche ou à droite...
Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 1, 1850, p. 548. SYNT. Arbre, faux, fosse, lobe, tente du cervelet; (vx) valvule du cervelet (cf. E. Perrier, Traité de zool., t. 4, 1932, p. 3059). − P. métaph., péj. [En parlant d'une pers. aux faibles moyens intellectuels] :
2. Je vais lui écrire une petite épître goguenarde qui lui fatiguera le cervelet.
Villiers de L'Isle-Adam, Correspondance,1859, p. 36. ♦ Cervelet d'oiseau. Il y avait dans ce cervelet d'oiseau un souci de la netteté du plumage qui l'avait préservée des chutes salissantes (A. Daudet, Les Rois en exil,1879, p. 114). Prononc. et Orth. : [sε
ʀvəlε]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1611 anat. (Cotgr.); 2. 1839-42 fig. « intelligence » (A. Comte, Cours de philos. positive, t. 5, p. 124, note 1). Dér. de cerveau*; suff. -et*. Fréq. abs. littér. : 135. |