| CEP1, subst. masc. Cep (de vigne). Pied de vigne ou bois de la vigne. Cep de treille; arracher le cep; cep tortu (Ac. 1835-1932). − [P. allus. à l'aspect tourmenté des plants de vigne] Ils laissent retomber leurs grands bras maigres, pareils à des ceps de vigne desséchés (Flaubert, La Tentation de St Antoine,1856, p. 588).Jambes tordues en cep de vigne (Châteaubriant, M. des Lourdines,1911, p. 101).Silhouette noueuse de cep (Cocteau, Portraits-souvenirs,1935, p. 192). − P. métaph. Il [Gardas] s'arracha aux congratulations de ces grappes humaines, agglomérées autour du solide cep qu'il était (P. Vialar, La Chasse aux hommes,Le Débucher, 1953, p. 203). Prononc. et Orth. : [sεp], également [sε] (Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930). L'hésitation [sε]/[sεp] remonte à Land. 1834 : ,,cèpe, seul ou à la fin d'une phrase, et cè dans le corps d'une proposition``, v. de même Fél. 1851. Littré tranche : ,,sè; le p ne se fait point sentir``; DG de même, mais en sens inverse : ,,sèp; vieilli, sè``. Ds Ac. 1694-1932 avec la rem. : ,,Quelques-uns écrivent sep``. Homon. cèpe, sep. Étymol. et Hist. Voir cep2. |