| CENT-GARDE, subst. masc. Gén. au plur. Soldat de la garde personnelle de Napoléon III. Des escadrons de cent-gardes (Zola, Son Excellence E. Rougon,1876, p. 98):1. Il [l'Empereur] était à Magenta et à Solférino entouré de ses cent-gardes, dont la taille et l'uniforme le montrent d'une lieue.
Mérimée, Lettres à M. Panizzi,t. 1, 1870, p. 46. − Au sing., rare : 2. Il y a encore des athlètes comme ce cent-garde, qui fait un trou à une pièce de vin et la boit en la tenant au-dessus de lui.
E. et J. de Goncourt, Journal,1865, p. 198. Prononc. : [sɑ
̃gaʀd]. Étymol. et Hist. 1854 (Décret du 24 mars 1854 sur le rétablissement de la garde impériale modifié le 13 mai 1854, Rédaction du 13 mai communiqué par le Service historique de l'Etat-Major de l'Armée de Terre : Un Corps de Cavalerie d'Elite est affecté à la garde de Notre personne et au service intérieur des Palais impériaux. Article 2. Ce corps portera la dénomination d'Escadron des Cent-Gardes à Cheval). Composé de cent1* et de garde* (d'apr. l'article 3 de ce décret, cet escadron comprenait 137 hommes de troupe dont 110 gardes). Bbg. Darm. 1877, p. 125. |