| CAVÉE, subst. fém. VÉN. Chemin creux dans un bois, une forêt : Mais devant les yeux s'étendaient l'horizon que voici et tout à l'entour de profondes cavées, les chemins creux ombragés et toujours frais, ...
J. Lorrain, Sensations et souvenirs,1895, p. 225. − P. ext. Long espace creux. La cavée d'une fouille (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 286).Et tout autour de la cathédrale des ruelles s'entortillaient, profondes cavées sous le ciel (G. Kahn, Le Conte de l'or et du silence,1898, p. 184). Prononc. et Orth. : [kave]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. caver. Étymol. et Hist. 1642 (Oud. ds DG : cavee de montagne). Part. passé fém. subst. de caver1*; s'est prob. confondu avec l'a. fr. cavée forme normanno-pic. de chavée, de chaver (caver1*), attestée au même sens dep. le xiies., v. T.-L., s.v. chavee. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 71. |