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CASUISTE, subst. masc.
A.− Théologien qui, par profession, résout les cas de conscience. Casuiste relâché, rigide; minutie de casuiste :
1. Le casuiste vit dans les interstices qui séparent la vertu des vertus et la règle des cas particuliers. J. Vuillemin, Essai sur la signif. de la mort,1949, p. 235.
B.− P. ext., péj. Celui qui aime à subtiliser, qui argumente avec subtilité de manière à justifier ses fautes ou celles d'autrui. Casuiste politique :
2. ... elles ont beau jeu pour faire des confidences voilées (...) Le cas doit sembler admirable aux belles théologiennes de la passion, aux savants casuistes de l'amour. A. France, La Vie littér.,t. 4, 1892, p. 22.
Prononc. et Orth. : [kɑzɥist] ou [ka-]. [ɑ] post. ds Fél. 1851 et DG; [a] ant. ds Warn. 1968 et Lar. Lang. fr. ainsi que ds Fér. 1768, Land. 1834, Nod. 1844 et Littré; [ɑ] ou [a] ds Passy 1914 et Pt Rob. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1611 « théologien qui cherche à résoudre les cas de conscience » (Cotgr.). Prob. empr., en raison de la notoriété des jésuites casuistes espagnols aux xvie-xviies. (Suarez, Sanchez, Molina, Escobar, etc.), à l'esp. casuísta « id. » (1616, C. Oudin ds Gili), dér. du lat. scolastique casus « cas de conscience » (cf. av. 1596 cardinal Tolet, Summa casuum conscientiae absolutissima ds Théol. cath. t. 2, p. 1873), suff. -ista (-iste*). Fréq. abs. littér. : 90.