| CASTRAMÉTATION, subst. fém. ART MILIT. et ANTIQ. GR. ET ROM. Art d'établir un camp. Rome (...) avait appris de Pyrrhus la savante castramétation des généraux d'Alexandre (Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 176).Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. castramétateur. Celui qui connaît l'art d'établir un camp. Castramétateur, vous qui savez ce que c'est que de frayer une route et d'asseoir un camp (Péguy, Victor-Marie, comte Hugo, 1910, p. 833). Prononc. et Orth. : [kastʀametasjɔ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1555 ([Guillaume du Choul], Discours sur la castrametation et la discipline militaire des Romains par G. D.C., Lyon, 1555 d'apr. Cioranescu xvies., no8665). Empr. au lat. médiév. castrametatio (xiiies. ds Mittellat. W. s.v., 345, 16), composé de castrum « camp » et metatio « action de délimiter, de mesurer ». Fréq. abs. littér. : 2. |