| CASSANDRE, subst. masc. Vieillard sot et ridicule, toujours bafoué. Un vieux sénateur plus ou moins Cassandre (Stendhal, Vie de Rossini,1823, p. 296).Rem. Qq. dict. (Besch. 1845, Lar. 19e, Littré) attestent l'emploi de l'homon. Cassandre, subst. fém. désignant, p. allus. à l'héroïne des poèmes homériques Cassandre, fille de Priam et prophétesse troyenne, une personne dont les sombres prédictions ne sont pas prises en considération. Prononc. et Orth. Seule transcr. ds Littré : ka-san-dr'. S'écrit parfois avec c minuscule (cf. hist.). Étymol. et Hist. 1798 (Feuilleton des spectacles in La Quotidienne, 27 pluv., 2 ds Quem. Fichier). Adaptation du nom du personnage de la Commedia dell'arte Cassandrino (dimin. de Cassandro, masc. de Cassandra, création de Filippo Teoli, type du vieillard ridicule [DEI; Tomm.-Bell.]). Bbg. Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 137. |