| CASSAGE, subst. masc. Action de casser. Cassage de cailloux, de pierres; cassage des minerais (Littré); cassage à la mécanique (Ac. 1932). Cassage de carreaux et enfonçage de portes (E. et J. de Goncourt, Journal,1889, p. 1039).− Spécialement ♦ AGRIC. Cassage des mottes (cf. casser une bruyère). Opération accompagnant le premier labour : En avril, on le louait dans les fermes, pour aider aux labours de printemps et au cassage des mottes, ...
R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 69. ♦ HORTIC. Cf. cassement.Opération de taille des arbres. Ils parlaient de la sève et du cambium, du palissage, du cassage, de l'éborgnage (Flaubert, Bouvard et Pécuchet,t. 1, 1880, p. 41). − Au fig. et arg. Cassage de ♦ Cassage de vitres. Violence, véhémence, brutalité. Cet article de Paris-Journal (...) est étonnant comme cassage de vitres (Léautaud, Journal littér.,4, 1922-24, p. 242). ♦ Cassage de pieds, de gueule (Rob.). Le fait de casser les pieds, la gueule à quelqu'un, de se casser les pieds, la gueule. Aux cassages de gueule des révolutions (Nizan, La Conspiration,1938, p. 49). Prononc. et Orth. : [kɑsa:ʒ]. [ɑ] post. ds Littré, Passy 1914 et Warn. 1968; [a] ant. ds Lar. Lang. fr. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Dér. du rad. de casser* « briser »; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 5. |