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CASSABLE, adj.
A.− [En parlant d'un obj.] Qui se casse facilement, fragile. Les rameaux trop facilement cassables par le vent (R. Brunet, Le Matériel viticole,1909, p. 21).
− P. métaph. La poésie (...) des figures de Tchekhov, tient à leur fragilité même : elles sont tout ensemble cassables et rebondissantes (Du Bos, Journal,1924, p. 142).
B.− DR. Qui peut être cassé, annulé. Mariage cassable (Nouv. Lar. ill., Lar. 20e).
Prononc. : [kɑsabl̥]. [ɑ] post. ds Littré et Passy 1914; [a] ant. ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. xves. quassable (Gloss. lat.-fr., ms. Montp. H 110, fo216 vods Gdf. Compl.); 1414 casable (Ord., X, 254, ibid.) − 1637, Thresor des trois lang. fr., ital. et esp., Cologne, J. Crespin; attesté à nouv. en 1863 (Littré). Dér. du rad. de casser* « briser »; suff. -able*. Fréq. abs. littér. : 1.