| CARRARE, subst. masc. Marbre blanc très estimé. Vases en carrare : Lutte [le statuaire] avec le carrare,
Avec le paros dur
Et rare,
Gardiens du contour pur
T. Gautier, Émaux et camées,1852, p. 132. − P. méton. Une statue en marbre de carrare. Sur la fenêtre, (...) un carrare, une figure d'enfant pleurant. Le marbre était d'une finesse, d'une transparence, d'un blanc laiteux presque émouvant (Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 153). Prononc. et Orth. : [kaʀa:ʀ]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1755 marbre de Carrare (Prévost, Manuel lexique, 2eéd. ds Quem.); 1762 carrare (Ac.). Empr. à l'ital. carrara « id. », lui-même du nom de la ville toscane Carrara, centre d'une région où l'on exploite les carrières d'un marbre fameux. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Duch. 1967, § 70-2. − Hope 1971, p. 358. |