| CARCINOME, subst. masc. PATHOL. Tumeur épithéliale maligne : ... l'école allemande crée l'expression de carcinome qui s'applique aux seules tumeurs malignes à structure alvéolaire.
Roussy dsF. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc.5, 1920-24, p. 4. Prononc. et Orth. : [kaʀsinɔm]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1545 « tumeur maligne » (Guill. Guéroult, Hist. des plantes, 139 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 294). Empr. au lat. class. carcinoma « tumeur », du gr. κ
α
ρ
κ
ι
́
ν
ω
μ
α « id. ». DÉR. Carcinomateux, euse, adj.Qui est de la nature du carcinome. Cellules carcinomateuses (J. Verne, La Vie cellulaire hors de l'organisme,1937, p. 176).Rem. Primitivement carcinomateux avait un sens moins spécifique qu'aujourd'hui.On donne le nom de cancer, ou tumeur carcinomateuse, à une tumeur dure, inégale, raboteuse, de couleur livide, où se font sentir des douleurs aiguës et lancinantes, et autour de laquelle on aperçoit des veines gonflées et remplies d'un sang noir et épais (Geoffroy, Manuel de méd. pratique,1800, p. 328).− Dernière transcr. ds DG : kàr-si-nò-mà-teu', fém. -teūz'. Ds Ac. 1762 et 1835-1932. − 1resattest. 1655 (Patin, II, 251 d'apr. Quem. Méd., p. 93), 1661 (Guy Patin, Lettres, 279, édit. 1689 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 294); du rad. carcinomat- tiré du gr. κ
α
ρ
κ
ι
́
ν
ω
μ
α, -α
τ
ο
ς
(carcinome*) suff. -eux*. − Fréq. abs. littér. : 1. |