| CARAVANIER, IÈRE, subst. masc. et adj. A.− [Correspond à caravane I A 1] 1. Subst. masc. Conducteur des bêtes de somme d'une caravane : 1. Dès le iiiesiècle avant notre ère, existaient en Babylonie de vastes entrepôts où les caravaniers échangeaient tout ce qu'ils avaient pu recueillir au cœur de l'Asie.
P. Rousseau, Hist. des transp.,1961, p. 43. 2. Adj., rare. [En parlant d'une ville] Qui est un lieu de passage des caravanes, et en vit : 2. On s'indignait dans les souks d'Alep de l'audace des coureurs francs qui interceptaient le commerce entre l'intérieur et la côte et condamnaient à dépérir la riche cité caravanière.
Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 89. B.− [Correspond à caravane I B] ,,Adepte du caravaning`` (Gilb. 1971). Prononc. et Orth. : [kaʀavanje]. Ds Ac. 1835-1932 et seulement en tant que subst. masc. Étymol. et Hist. I. 1. 1673 subst. « conducteur de bêtes de somme, dans une caravane » (d'apr. Pt Rob., sans réf.); 1730 (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm., Paris, t. 3); 2. 1911 janv. adj. « qui a rapport aux caravanes » (Lar. mens.). II. 1690 subst. « adepte du caravaning » (d'apr. Gilb. 1971). Dér. de caravane*; suff. -ier*. Pour l'a. fr. caravaner, quarravanier (xiiies.) et le m. fr. caravanier « métayer, procureur » (1448) : v. calvarnier. Fréq. abs. littér. : 14. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 43. |