| CANDIDEMENT, adv. Avec candeur, d'une manière candide. Yeux candidement baissés (Flaubert, La 1reÉducation sentimentale,1845, p. 45):1. L'auteur n'a aucun fiel dans l'âme. Il attend candidement l'avenir serein de l'humanité. Il a espoir dans les princes; il a foi dans les peuples.
Hugo, Le Rhin,1842, p. 445. 2. J'avais longtemps cru, candidement, que, pour avoir des enfants, le mariage était une condition sine qua non.
Gide, Geneviève,1936, p. 1370. Prononc. et Orth. : [kɑ
̃didmɑ
̃]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1561 « sincèrement » (Zonare, Les Histoires et chroniques du Monde, trad. I. de Maumont, 315 E cité par Vaganay ds Rom. Forsch., t. 32, p. 24); 1611 « d'une manière bienveillante » (Cotgr.); 1694 (Ac. : Candidement [...] Ingenûment); Trév. 1752 note ,,il est peu d'usage``. Dér. de candide*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 50. |