| CAMOUFLE, subst. fém. Arg. Chandelle, bougie. La camoufle, restée allumée, éclairait sa défroque, son chapeau noir (Zola, L'Assommoir,1877, p. 779).♦ Au fig. Souffler sa camoufle. Mourir (Bruant 1901). Rem. Attesté ds les Lar., Guérin 1892, Rob. et Quillet 1965; Lar. 19edonne le synon. luisante. − P. méton. Lumière. ♦ Au fig. Se servir de la camoufle (...) intellectuelle et morale (A. Delvau, Dict. de la lang. verte,1866, p. 57). Prononc. et Orth. : [kamufl̥]. L'ensemble des dict. gén. et techn. écrit camoufle. Étymol. et Hist. 1821 « chandelle » (Ansiaume, Argot du bagne de Brest ds Fr. mod., t. 11, p. 285). Dér. régr. de camouflet* « bouffée de fumée »; cf. camouflet « chandelier » 1836 (Vidocq, Voleurs ds Esn.). Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 86, 316. − Sain. Lang. par. 1920, p. 134. |