| CALOMNIEUX, IEUSE, adj. Qui contient des calomnies. Synon. diffamatoire.Accusation calomnieuse; article calomnieux; répandre des propos calomnieux sur qqn : La loi romaine, qui était celle de tous les ecclésiastiques sans distinction de race, punissait de mort l'imputation calomnieuse d'un crime capital, tel que celui de lèse-majesté; ...
Thierry, Récits des temps mérovingiens,t. 2, 1840, p. 286. Prononc. et Orth. : [kalɔmnjø], fém. [-ø:z]. Pour le son de passage entre [m] et [n], pour le groupe [mn] cf. calomnie. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1312 calompnieuse denunciacion cité par DG; même syntagme 1404 (N. de Baye, Journ., II, 82 ds Gdf. Compl.); 1565 (Tahureau, Dialogues, p. 129 ds Littré). Empr. au b. lat. calomniosus « faux, trompeur (d'un inanimé) ». Cf. calumniosum crimen « accusation calomnieuse » (Ulpien, Dig., 1, 18, 6, 2 ds TLL s.v., 193, 12). Fréq. abs. littér. : 61. DÉR. Calomnieusement, adv.D'une manière calomnieuse. Être accusé calomnieusement (Stendhal, Vie de Rossini,1823, p. 165).C'est du chantage, disait-il, ce n'est que du chantage. (...) on vous reproche, ici et là, d'avoir fait attaquer calomnieusement votre rival (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 205).− [kalɔmnjøzmɑ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. − 1resattest. av. 1380 [date ms.] calumpnieusement (Bers., T. Liv., ms. Ste-Gen., fo427dds Gdf. Compl.); 1567 calumnieusement (Amyot, Ant., 24 ds Littré); 1574 calomnieusement (Belle-Forest ds H. Vaganay d'apr. R. du XVIes., t. 1, p. 176); de calomnieux, suff. -ment2*. − Fréq. abs. littér. : 4. |