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CALLIGRAPHE, subst.
A.− Copiste de manuscrits expert en calligraphie :
Acante avait dix-neuf ans au moment que ces vers purent se répandre. Bien des gens avaient dû en avoir connaissance, sinon par le célèbre manuscrit, chef-d'œuvre du calligraphe Nicolas Jarry, (...), du moins par les copies qui devaient passer de main en main, ... Valéry, Variété 1,1924, p. 93.
− Rare, emploi adj. Un copiste calligraphe (Pt Lar. 1906).
B.− Celui, celle qui par goût ou par profession s'applique à former de beaux caractères d'écriture. ... scribe et calligraphe, il écrivait des lettres pour les servantes et faisait des écriteaux pour les marchands ambulants (A. France, Pierre Nozière,1899, p. 86).
Prononc. et Orth. : [ka(l)ligʀaf]. [ll] double ds Land. 1834, Gattel 1841, Fél. 1851, Littré, DG et Warn. 1968; [l] simple ds Nod. 1844, Passy 1914, Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. Possibilité de prononcer le mot avec [ll] ou [l] ds Pt Rob. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1751 (Encyclop. t. 2). Empr. au gr. κ α λ λ ι γ ρ α ́ φ ο ς (de κ α λ λ ι γ ρ α ́ φ ε ι ν « écrire d'une belle écriture », composé de l'élément κ α λ λ ι- tiré de κ α ́ λ λ ο ς « beauté » et de γ ρ α ́ φ ε ι ν « écrire »). Fréq. abs. littér. : 15.