| CALIBRAGE, subst. masc. A.− Action de mesurer le calibre, les dimensions d'un objet. − IMPR. Évaluation de la place qu'occupera un texte manuscrit quand il sera imprimé. Obtenir de Maurice Bourdel la réponse, quant au calibrage pour le premier volume de James (Du Bos, Journal,1924, p. 149). B.− Action de donner le calibre, les dimensions voulues à un objet. Le calibrage (...) consiste à abaisser sur l'ébauche de la pièce [céramique] (...) un calibre (A. Brongniart, Traité des arts céram.,1844, p. 125). − P. métaph., fam. : ... à l'approche d'une vérité un peu haute, encore seulement pressentie, il se fait dans l'âme dilatée pour la recevoir un épanouissement amoureux, un calibrage de grande ampleur où s'indique la communion avec ce qu'elle désire recevoir en nourriture.
Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 138. C.− Triage d'objets plus ou moins sphériques d'après leur calibre. Triage et calibrage des fruits. Le but commun de ces opérations est de différencier les fruits selon leur qualité et leur calibre (H. Boulay, Arboric. et production fruitière,1961, p. 106). Prononc. et Orth. : [kalibʀa:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1838 « action de calibrer » (Ac. Compl. 1842). Dér. de calibrer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4. |