| CALDERA, subst. fém. GÉOL. Grand cratère volcanique d'effondrement, résultant de l'émission rapide d'un important volume de laves. Le sommet de la montagne s'effondra à son tour, engendrant un gigantesque cratère, la caldera du Monte Somma, dans laquelle s'est depuis lors édifié le Vésuve (A. Rittmann, Les Volcans et leur activité,traduction H. Tazieff, Paris, Masson, 1963, p. 152).Dans la minute qui suivit ... nous reconnûmes notre objectif : un complexe de dômes, de larges coulées convexes et d'un puissant tronc de cône couronné d'une caldera. (H. Tazieff, L'Odeur du soufre,Paris, Stock, 1975, p. 60).Prononc. et Orth. : [kaldε
ʀa]. Écrit avec la graph. port. caldeira ds Pt Lar. 1968, Pt Rob. et ds Rob. Suppl. 1970 qui signale qu'on écrit aussi caldera. George 1970 admet les 2 formes mais les écrit avec é. Au sujet de ces 2 formes cf. H. Tazieff, dans une lettre manuscrite datée à Paris de 1974 : ,,Je voudrais faire remarquer que la prononciation française est toujours [kaldeʀa] et jamais [kaldejʀa] et que dans toutes les autres langues, portugais exclus, l'on utilise la graphie espagnole. Je pense par conséquent qu'il vaudrait mieux faire le contraire du Robert, et adopter caldera en notant que certains (rares) écrivent encore (mais ne disent pas) caldeira.`` Au plur. des calderas. Étymol. et Hist. 1. 1902 caldeira (Gde Encyclop. t. 31, p. 1109, s.v. volcan : caldeiras des Açores); 2. 1956 caldera (Baulig, no530 : calderas d'érosion). 1 empr. au port. caldeira, lui-même empr. à l'hispano-amér. caldera « cratère » (en Équateur, v. Al.) qui est à l'orig. de 2, de l'angl. caldera (dep. 1865 d'apr. NED) et des autres lang. européennes, proprement « chaudière » (v. chaudière). |