| CAILLOUTIS, subst. masc. A.− TRAV. PUBL. Cailloux concassés pour l'empierrement des routes, des chemins : 1. ... on entend seulement les petits cris d'oisillon et les petits pas trébuchants d'Edmée sur le cailloutis des allées du jardin.
E. et J. de Goncourt, Journal,1888, p. 797. − P. méton. L'empierrement lui-même. Le cailloutis poussiéreux de la cour (Lacretelle, Silbermann,1922, p. 13). B.− GÉOL. Dépôt sédimentaire à l'extrémité inférieure des glaciers dû à l'action des eaux de fusion sur les matériaux de la moraine frontale et où dominent les cailloux. Cailloutis glaciaire, résiduel. Cailloutis d'origine alpine (A. de Lapparent, Abr. de géol.,1886, p. 368): 2. Les maisons sont rares sur les 13 kilomètres qui séparent Cernay et Mulhouse, car le sol de gravier, qui laisse filtrer l'eau, est quasi rebelle aux cultures. L'origine de cet ingrat cailloutis est vosgienne; ...
Vidal de La Blache, Tabl. de la géogr. de la France,1908, p. 222. Prononc. et Orth. : [kajuti]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1700 (Liger,
Œconomie gén. de la campagne ou Nouvelle Maison rustique, Paris, C. de Sercy, p. 14). Dér. de caillou*; suff. -is*, avec -t- consonne de liaison, issue des dér. du type chaillot, caillot, dér. de chail. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Goug. Mots t. 1 1962, p. 65. |