| CAILLETER, verbe intrans. Vieilli. Bavarder à la manière d'une caillette. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén., sauf ds Ac. 1835-1932; fam. ds Lar. Lang. fr. Prononc. : [kajte]. [ɑ] post. pour l'initiale ds Passy 1914. Pour Fér. Crit. t. 1 1787 et Land. 1834 la 1resyll. est longue. Étymol. et Hist. 1766 (J.-J. Rousseau ds Brunot t. 6, p. 1311). Dér. de caillette2*; dés. -er. DÉR. Cailletage, subst. masc.,vieilli. Bavardage frivole, notamment de femmes. Synon. caquetage*.Ce cailletage / Dont le tumulte l'étourdit (J. Delille, La Conversation, 1812, p. 242); souffrez, Monsieur le Chevalier, que je vous présente (...) Giovanni, Francesco et Pietro, serviteurs dignes des meilleurs modèles de l'autre siècle. Tout en rapportant fidèlement à mon coquardeau de père les cailletages des rues et des boutiques, ils se gardaient bien d'évoquer en sa présence certains ébats nocturnes où les dames de notre maison leur donnaient la réplique (Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 21).Fam. ds Ac. 1835-1932, Besch. 1845, Guérin 1892, Quillet 1965, Lar. Lang. fr.− [kajta:ʒ] ou [kɑ-]. ,,Il y a hésitation entre [ɑ] post. et [a] ant. dans cailletage, cailleteau, caillette`` (Fouché, Prononc. 1959, p. 89). Ds Ac. 1835-1932. − 1reattest. 1758 (Sainte-Maure, Délassement du cœur et de l'esprit, Londres, Paris, t. 1, p. 308); de cailleter, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Gohin 1903, p. 237 (s.v. cailletage). − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 366. |