| CAFÉTARIA, CAFÉTÉRIA, subst. fém. Néologisme A.− Débit de boissons où l'on peut consommer du café et d'autres boissons non alcoolisées, parfois de la nourriture. B.− [Dans certains établissements, grands magasins, foyers, etc.] Endroit où l'on peut consommer ces mêmes boissons souvent distribuées par des appareils automatiques : ... la cafétaria où il m'emmena ne ressemblait pas du tout au bar intime et chaud que j'avais imaginé : on aurait dit un buffet de gare.
S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 312. − Abrév. fam. Cafét' (attesté dans Rob. Suppl. 1970). PRONONC. ET ORTH. − Cafetaria [kafeteʀja]. Également caféteria et cafétéria (Lar. encyclop. Suppl. 1968, Rob. Suppl. 1970, Gilb. 1971). Il existe d'autre part une forme, sans doute anal., cafetaria, ou cafétaria (Rob. Suppl. 1970 et Gilb. 1971). ÉTYMOL. ET HIST. − [1925, Glasgow Herald, 30 juill. dans NED Suppl. : Cafeterias, although a commonplace in America, are just beginning to have a hold in Paris]; 1939 « établissement où l'on peut prendre un repas rapide » (Ph. Hériat, Les Enfants gâtés, p. 114 dans Rob. Suppl.).
Anglo-amér. cafeteria « id. » attesté dep. 1896 (Chicago Tribune, 28 juin 4/1) dès 1894 écrit cafetiria dans un annuaire de téléphone d'apr. DAE, empl. ca 1853 au sens de « lieu public où l'on va prendre du café, des rafraîchissements », ibid.; terme empr. à l'hispano-amér. (Al.; DAE; NED) dér. de l'esp. café. STAT. − Fréq. abs. littér. : 3. BBG. − Gilb. 1971. |