| CAFÉTERIE, subst. fém. Endroit où l'on prépare le café : 1. Ainsi Françoise ayant fait la connaissance du cafetier (...) ne remontait plus préparer les affaires de ma grand' mère tout de suite après déjeuner, mais seulement une heure plus tard parce que le cafetier voulait lui faire du café ou une tisane à la cafeterie...
Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs,1918, p. 692. − Rare. Usine où l'on torréfie le café : 2. Ces milliers de sucreries, d'indigoteries, de cotonneries, de caféteries dont les maîtres enrichis s'enorgueillissaient à la veille de 1789 qu'étaient-elles, sinon du travail, de la sueur, du sang du nègre?
Morand, Magie noire,1930, p. 19. Rem. Certains dict. (Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, etc.) attestent en outre le sens de « plantation de caféiers », synon. moins usuel de caféière*. Prononc. et Orth. Seule prononc. dans Littré : ka-fè-te-rie pour l'orth. cafèterie. Graphies : caféterie dans Lar. encyclop., Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970 pour le sens « lieu où l'on sert, prépare le café » dans Lar. 19e, Guérin 1892, Lar. 20epour le sens « plantation »; cafeterie dans Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845; cafèterie ds Littré, ces 2 dernières graph. uniquement pour le sens « plantation ». Étymol. et Hist. 1791 caffeterie (Encyclop. méthod., Agric., t. 2, p. 557b, s.v. caffeyer). Dér. de café*; suff. -erie* (pour -t- consonne d'appui, v. cafetier). Fréq. abs. littér. : 2 BBG. − Darm. 1877, p. 73. |