| CADMIUM, subst. masc. CHIM. Métal, de symbole Cd, blanc argent, ductile et malléable, proche du zinc par ses propriétés chimiques : Pour éviter tout accident, des barreaux de cadmium (substance qui absorbe fortement les neutrons) sont enfoncés dans la pile.
Goldschmidt, L'Aventure atomique,1962, p. 36. − PEINT. Jaune de cadmium, ou absol., cadmium. Pigment inaltérable utilisé principalement en peinture, constitué essentiellement de sulfure de cadmium. Synon. jaune brillant.Pour les reflets de chairs tendres plus chauds, mettre cadmium, au lieu d'antimoine (E. Delacroix, Journal,1852, p. 431). Rem. On rencontre dans la docum. a) L'adj. cadmié. Recouvert de cadmium. Acier cadmié (Journal de chim. et de phys., 1936, p. 266). b) Le subst. masc. cadmiage. ,,Dépôt électrolytique ou chimique de cadmium sur un objet`` (Duval 1959). Prononc. : [kadmjɔm]. Étymol. et Hist. 1820 (Nysten Suppl.); 1861 peint. sulfure de cadmium (E. Chevreul, Exposé d'un moyen de définir et de nommer les couleurs, p. 258); d'où 1933 jaune de cadmium (Moreau-Vauthier, La Peinture Frontispice). Empr. à l'all. Cadmium, Kadmium (dér. du rad. du lat. cadmia, gr. κ
α
δ
μ
ε
ι
́
α, v. cadmie; suff. sc. -ium) appellation forgée par le chimiste all. Frédéric Strohmeyer (1778-1835) qui le premier isola ce métal à partir de la calamine jaune. [L'indication fournie par Dauzat 1968 ,,1818, tiré de la cadmie par Pontin`` n'a pu être vérifiée]. Fréq. abs. littér. : 7. BBG. − Pamart (P.). De l'achim. à la chim. Vie Lang. 1969, p. 141. |