| CACHE-PEIGNE, subst. masc. MODES et HABILL., vieilli. Boucles de cheveux qui servent à cacher le peigne qui retient la coiffure d'une femme. Des frisons en pluie, des cache-peignes à trois étages, tout un flot de crins et de soies (Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 780).− P. ext. Ornement en dentelles, fleurs ou rubans servant au même usage. Cache-peigne en valenciennes. Touffe de lilas (de roses), placée en cache-peigne (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.). Rem. Attesté dans Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892, DG, Quillet 1965. Prononc. et Orth. Seule transcr. dans Littré et DG : kàch'-pèñ (ñ = ɳ). Inv. dans la majorité des dict.; cf. cependant Littré et Guérin 1892 : des cache-peigne ou cache-peignes. Pour la marque du plur. cf. Zola, loc. cit. Étymol. et Hist. 1829 (Follet, p. 4 dans Fr. mod., t. 17, p. 285). Composé de la forme verbale cache du verbe cacher* et de peigne*. |