| CABRETTE, subst. fém. Région. Instrument de musique à vent muni d'un réservoir d'air en peau de chèvre utilisé en Auvergne (cf. biniou, cornemuse, musette) : La gaîté va bon train : vielles, cabrettes et flûtiaux jouent les vieilles rondes que chantent et dansent autour du feu filles et garçons : ...
P.-L. Menon, R. Lecotté, Au village de France,t. 1, 1954, p. 110. Rem. On rencontre dans la docum. le subst. masc. région. cabretaire. Joueur de cabrette. On trouve parfois dans le personnel des fermes, des musiciens ambulants, autrefois vielleux ou cabretaires, accordéonistes maintenant (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 213). (Lar. encyclop. écrit cabretaïre; on trouve la graph. cabrettaïre avec 2 t dans M. Brenet, Dict. pratique et hist. de la mus., 1926, p. 41). Étymol. et Hist. 1926 mus. (M. Brenet, Dict. pratique et hist. de la mus., p. 41). Empr. au prov. cabreto « musette, cornemuse », attesté dep. 1318 (cabreta chez A. Vidal d'apr. C. Chabanaud dans R. Lang. rom., t. 10, p. 581), proprement « petite chèvre » (parce que cet instrument était fait avec la peau de cet animal), dér. de cabro « chèvre », suff. dimin. -eto (-ette*; v. FEW t. 2, p. 300 et 302). |