| CABOTAGE, subst. masc. Navigation le long des côtes, de port en port. Patron au cabotage, cabotage national, international, faire le cabotage (cf. caboter) : 1. ... un marin comme ça, il suffirait d'un peu d'argent d'avance pour lui faire suivre six mois les cours du cabotage, et il deviendrait un capitaine à qui tous les armateurs voudraient confier des navires.
Loti, Pêcheur d'Islande,1886, p. 55. 2. J'étais en mer, au large d'Iguape, sur un petit pétrolier qui fait le cabotage pour approvisionner les ports de la côte. Le feu a pris à bord. Pas par ma faute, eh! Je sais mon métier! Non, le malheur!
Camus, L'Exil et le royaume,1957, p. 1668. ♦ Petit, grand cabotage. Cabotage entre les ports d'une même mer, de mers différentes. Prononc. : [kabɔta:ʒ]. Étymol. et Hist. 1678 (Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, 3epart., p. 75). Dér. de caboter*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 36. |