| CABOSSE, subst. fém. A.− BOT. Baie contenant les amandes du cacao (cf. L. Plantefol, Cours de bot. et de biol. végét., t. 2, 1931, p. 399); p. ext. ,,Dans le midi de la France, épi du maïs`` (Lar. encyclop.). B.− P. anal. Protubérance qui se développe sur un arbre (cf. Plais. 1969). − Fam. ou pop. Bosse, contusion. En tombant, il s'est fait une cabosse, une grosse cabosse (Lar. 19e). Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. PRONONC. ET ORTH. : [kabɔs]. Buben 1935, § 53, rappelle que cabosse s'écrivait en a. fr. caboce d'où le timbre de o = [ɔ] ouvert bref. ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1752 « pousse de cacao » (Trév. Suppl.).
II.− 1845 (Besch. : Cabosse [...] Meurtrissure, bosse).
I même mot que l'a. fr. caboce « tête » (caboche*). II déverbal de cabosser*; le terme est partic. en usage dans les dial. de Rennes (H. Coulabin, Dict. des loc. pop. du bon pays de Rennes en Bretagne, 1891) d'Ille-et-Vilaine (Orain 1886), du Centre où le mot désigne une protubérance, une loupe sur un tronc d'arbre, à une branche (Jaub.). BBG. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 247; t. 3 1972 [1930], p. 169, 401. |