| CABOCHARD, ARDE, adj. [En parlant d'un homme ou d'un animal] Indiscipliné, impulsif. Enfant cabochard; jument cabocharde : ... c'est une enfant de contradiction et de colère, disait-elle [Brigitte] à notre père qui protestait : Mais non, ma chère... Vous dramatisez toujours! elle est un peu cabocharde, elle [Michèle] a le tempérament soupe-au-lait de ma pauvre mère...
Mauriac, La Pharisienne,1941, p. 24. − Emploi subst. Forte tête. Jamais un cabochard n'a rien obtenu à l'armée et cela ne sert à rien de faire la mauvaise tête (Cendrars, La Main coupée,1946, p. 227). PRONONC. : [kabɔ
ʃa:ʀ], fém. [-ʃaʀd]. ÉTYMOL. ET HIST. − Adj. 1579 « opiniâtre, têtu » (H. Est., Préc. de lang. franç., p. 181, Feugère dans Gdf.) − 1606, Nicot; repris au xixes.; 1803, Boiste qui le note ,,vieux``.
Dér. de caboche*; suff. -ard*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 3. |