| BÂTINE, subst. fém. Vx ou région. Bât rembourré et couvert d'une grosse toile : Nous nous départîmes à la nuit... Muriel conduisant son clairin et trois mules, sur l'une desquelles il y avait une bâtine très-douce et très-propre où il assit Brulette...
G. Sand, Les Maîtres sonneurs,1853, p. 114. Prononc. − Dernière transcr. dans DG : bà-tin'. Étymol. ET HIST. − 1549 « selle rembourrée et couverte d'une grosse toile » (Entr. de Henry II a Paris, fo9 vodans Gdf. Compl. : Et au milieu du dos luy appliqua une bastine [au rhinoceros] bien affermie de deux sangles) − 1611, Cotgr.; repris depuis Ac. Compl. 1842.
Dér. de bât*, a.fr. m.fr. bast; suff. -ine*. L'hyp. selon laquelle le m.fr. bastine serait empr. à l'ital. bastina, 1688, Florico (Barb. Misc. 8) semble se heurter à des difficultés de chronologie. |