| BÂCLAGE, subst. masc. A.− Vx, NAVIGATION 1. [En parlant d'un port ou d'un cours d'eau] Fermeture temporaire, barrage réalisé au moyen d'obstacles divers (chaîne, hérissons, etc.). 2. Réunion de plusieurs bateaux accouplés dans un port de manière à en faciliter le chargement ou le déchargement par un accès unique au quai. − Droit de bâclage. Droit payé à la personne chargée de la mise en place de ce dispositif. 3. Réunion de canots et chaloupes désarmés dans un port (d'apr. Will. 1831). B.− Fam. Action de bâcler, de faire quelque chose vite et mal : À notre époque d'arrivisme, de bâclage, d'à peu près et de bluff... quel anachronisme réconfortant que l'œuvre d'un tel artiste. [Fauré].
F. Schmitt, Feuilleton, Le Temps,9 juill. 1938. PRONONC. : [bɑkla:ʒ]. Barbeau-Rodhe 1930 note une durée mi-longue pour la 1resyll. du mot. ÉTYMOL. ET HIST. − 1751 technol. (Encyclop. : Baclage [...] − terme de comm. et de Riviere − c'est l'arrangement sur les ports de Paris des bateaux qui y arrivent les uns après les autres, pour y faire la vente des marchandises dont ils sont chargés. Baclage se dit aussi du droit qu'on paye aux officiers de ville chargés de cet arrangement).
Dér. de bâcler* étymol. 1; suff. -age*. BBG. − Le Clère 1960. − Mots rares 1965. − Will. 1831. |